Que faire en cas de problèmes d’infertilité ?

Après des mois, voire des années de tentatives, certains couples peinent à concevoir naturellement un enfant. Différents troubles et anomalies au niveau du système reproducteur en sont souvent les principales causes. Aujourd’hui, le fait de ne pas pouvoir concevoir naturellement un bébé n’est plus une fatalité, puisque plusieurs alternatives sont désormais envisageables. Toutefois, avant d’y recourir, essayez d’abord de résoudre le problème sans intervention médicale. Dans cet article, vous découvrirez tout un éventail de solutions qui vous permettra de réaliser votre rêve d’enfant.

Chassez votre stress pour tomber facilement enceinte

La fertilité et le stress ne font point bon ménage. Ce trouble psychologique est souvent l’une des principales causes d’infertilité chez la femme. Lorsque cette dernière est soumise à un stress intense, sur une période prolongée, son système hormonal peut se dérégler. Dans certains cas, l’ovulation n’arrive pas ou du moins survienne de façon assez aléatoire. Plusieurs études prouvent qu’en période d’ovulation, le stress réduit de 45 % les chances de grossesse. L’infertilité due au stress ne touche pas seulement les femmes. Elle peut aussi concerner les hommes. En effet, une exposition à ce trouble peut réduire la quantité des spermatozoïdes et dans certains cas altérer leur qualité. Sans oublier la baisse de libido entraînée par le stress.

Pour ainsi pallier les problèmes d’infertilité causés par le stress, adoptez une bonne hygiène de vie. Ceci passe par une bonne alimentation, un sommeil de qualité et suffisant et une activité physique régulière. Ces éléments participent au bon fonctionnement de l’organisme, incluant bien entendu le système reproductif. Pour maximiser ses chances de concevoir un enfant, l’utilisation de certaines plantes est aussi recommandée. Vous pouvez ainsi profiter des bienfaits de la rhodiola, du trèfle violet, du gattilier ou du maca du Pérou. Comme indiqué sur le site toutpourlagrossesse.com, ces plantes sont bénéfiques pour la conception.

Optez pour la stimulation ovarienne

Si vous ne parvenez toujours pas à tomber enceinte, pourquoi ne pas tenter la stimulation ovarienne ? Il s’agit ici de la première option proposée par les professionnels de santé contre la stérilité. Elle est conseillée dans le traitement des troubles de l’ovulation (irrégulière, voire absente). Dans un cycle menstruel classique, l’ovaire produit ce qu’on appelle un follicule. Lors de l’ovulation, celui-ci expulse un ovocyte, qui sera ou non fécondé par un spermatozoïde. En cas d’absence d’ovulation, la stimulation ovarienne va ainsi permettre de reproduire ce phénomène. Elle consiste ainsi à administrer des hormones à une femme. Ce traitement a pour objectif d’obtenir la maturation d’un follicule, et donc stimuler l’ovulation.

Avant d’entreprendre ce traitement, le médecin réalise quelques examens afin de maximiser les chances de concevoir un enfant. En fonction des résultats obtenus, il peut prescrire des médicaments comme le citrate de clomiphène par voie orale. Des injections d’hormones, à l’instar de l’hormone FSH, peuvent aussi être envisagées. La stimulation ovarienne se veut une bonne alternative aux différents traitements lourds comme la fécondation in vitro (FIV) et l’insémination artificielle.

Tournez-vous vers la fécondation in vitro

Avec l’insémination artificielle et les mères porteuses, la fécondation in vitro est l’une des solutions, certes assez complexes, que vous pourrez éventuellement envisager pour surmonter votre difficulté à concevoir. Cette technique de procréation médicalement assistée (PMA) pallie différents troubles de la fertilité. Les médecins le préconisent en cas d’obstacles au niveau des trompes de Fallope, de ménopause avancée ou lorsque le sperme de l’homme comprend une faible concentration de spermatozoïdes.

La FIV consiste à mettre en contact en laboratoire un ovocyte et un spermatozoïde. L’embryon entamera son développement in vitro. Il sera ensuite transplanté dans l’utérus. Notons que les chances de succès de cette technique tendent à baisser quand la femme a dépassé l’âge de 42 ans.

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